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CEREMONIE du 11 NOVEMBRE TOUJOURS INTENSE

Rendez-vous dans un an pour le centenaire de l’armistice.
Publié le lundi 13 novembre 2017 par Y.B

Elus, anciens combattants de la FNACA, élèves, enseignantes, pompiers, musiciens et de nombreuses personnes se sont rassemblés devant le monument aux morts pour rendre hommage à tous ceux qui ont combattu lors du terrible conflit de 14/18.

La gerbe a été déposée par 4 jeunes collégiens.

Après les lectures des messages officiels,par le maire et par Corinne, les élèves de l’école publique Raymond Aubrac et de l’école privée St Joseph ont lu des textes émouvants choisis et travaillés en classe. (voir ci-dessous)

Des membres du comité de commémoration, des élus et la jeune Louise ont lu un résumé du parcours de chacun des seize vanoscois disparus en 1917.

Les musiciens interprétèrent ensuite une vibrante marseillaise et bien sûr l’hymne européen.

A l’issue de la cérémonie ils jouèrent quelques morceaux appréciés par le public et notamment le dernier en clin d’oeil au Bagad de Vannes.

Les participants se rendaient ensuite à l’annexe municipale pour découvrir l’exposition consacrée à 1917 et ensuite partager un moment autour du verre de l’amitié.

Au nom du Conseil Municipal Yves Boulanger remerciait chaleureusement l’ensemble des acteurs de cette cérémonie.

Il rappelait que l’armistice n’est pas l’amnésie et que comme le disait Raymond Aubrac : "Que le passé soit le garant de l’avenir" pour toujours oeuvrer pour la PAIX.

Il rappelait les prochains rendez-vous mémoriels :

* 19 mars : en 2018 l’hommage intercommunal se déroulera à Vanosc.

* 29 avril : Journée hommage aux victimes de la Déportation. Les scolaires apporteront leurs impressions de la visite prochaine à la maison d’Izieu.

* 8 mai : Victoire des alliés sur les nazis.

* 11 novembre : centenaire de l’armistice.

TEXTES LUS PAR LES ELEVES :

Mon enfant

A peine 18 ans,

Et te voilà parti …

J’ai mal en dedans,

J’ai peur pour ta vie.

***
Tu m’as demandé

De ne pas m’en faire.

Tu m’as même juré

Qu’elle serait courte, cette guerre.

****

Je crains le pire

Et je retiens mes larmes

Quand je te vois partir

Fier, avec ton arme.

*****
Reviens mon fils, reviens

Cette guerre te tuera …

Sans toi je ne serai plus rien

Quand ta vie elle fauchera.

Fabienne Berthomier

Victor Hugo – Un champ de bataille - Extraits

Mais quel est donc le bras qui tend cet arc affreux ?

Pourquoi ces hommes-ci s’égorgent-ils entre eux ?

Quoi ! peuple contre peuple ! ô nations trompées !

De quel droit avez-vous les mains pleines d’épées ?

Que faites-vous ici ? Qu’est-ce que ces pavois ?

Que veulent ces canons ? Hommes que j’entrevois,

Dans l’assourdissement des trompettes farouches,

Plus forts que des lions et plus vains que des mouches,

Pour le plaisir de qui vous exterminez vous ?

Tous n’avez qu’un seul droit, c’est de vous aimez tous…..

Aimez-vous.

Vitalité

Ce jour-là

Tout ravivait l’espérance

Était-ce cette musique intime

Venue on ne sait d’où ?

Ou cette bouffonnerie joyeuse

Qui s’empare parfois de nos cœurs

Transformant chaque ride en rire

Chaque broussaille en horizon ?

Était-ce un écho

Qui comble soudain l’appel ?

Un rayon qui transperce les mailles ?

Une présence qui écarte les barreaux ?

Était-ce l’oiseau tenace

Balayant de ses ailes nos laborieux chagrins ?

Ce jour-là la vie

Fendit ses écorces

Pour s’ébattre sans entraves

Dans tout l’espace du corps.

Andrée Chedid

Le baptême du feu

« Soudain les sifflements stridents nous précipitent face contre terre, épouvantés. La rafale vient d’éclater au-dessus de nous. Les hommes à genoux, recroquevillés, le sac sur la tête, se soudent les uns contre les autres.

La tête sous le sac, je jette un coup d’œil sur mes voisins : haletants, secoués de tremblements nerveux, la bouche contractée par un affreux rictus, tous claquent des dents. Cette attente de la mort est terrible. Le caporal, qui a perdu son képi me dit :

« Ah ! ben, vieux, si j’avais pensé que c’était ça la guerre, si ça doit être tous les jours comme ça, j’aime mieux être tué tout de suite… »

Notre premier contact avec la guerre a été une surprise rude. Dans leur riante insouciance, la plupart de mes camarades n’avaient jamais réfléchi aux horreurs de la guerre. »

Galtier-Boissière,
cité par Marc Ferro, « La Grande Guerre », NRF.


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