Une approche historique a permis de comprendre la problématique colossale à laquelle il a fallu répondre au fil des années. Il est bien loin le temps où Lutèce ne comptait que 8 000 habitants.
Il a fallu attendre le XIXème siècle et les travaux entrepris par le préfet Haussmann et l’ingénieur Eugène Belgrand, tous deux à l’origine du réseau contemporain, pour que cette question commence à trouver de vraies solutions. Sous leur impulsion, toutes les rues de la capitale ont en effet été doublées d’une galerie en sous-sol, faisant alors de Paris l’une des villes les plus modernes au monde sur cet aspect.
Bernard Michaut ancien chef égoutier, fils d’égoutier, a raconté avec passion le métier qu’il a exercé tout au long de sa carrière.
Un métier difficile, que lui et ses collègues dont notre vanoscois Freddy, ont accompli avec une forte conscience professionnelle. Il nécessite une forme physique réelle.
L’organisation a bien entendu évolué mais la tâche reste rude. C’est sans doute l’une des raisons qui explique que les égoutiers sont et demeurent très solidaires.
Il existe "un musée des égouts » qui accueille près de 95 000 visiteurs par an. Le parcours donne des informations sur l’histoire et le fonctionnement du réseau des égouts parisiens.Peut-être qu’un jour La Vanaude organisera-t-elle un périple parisien avec pourquoi pas la visite de ce Paris souterrain ?
- Le public..
- ...intrigué
- La découverte d’un métier méritant
- Merci à Bernard et Freddy
