Côté théâtre, le masque a le grand avantage de mettre en sourdine l’égo du comédien... Celui-ci peut alors s’exprimer dans toute sa mesure. Le masque a une fonction de métamorphose.
Mais la fonction première du masque concernait les rituels, ce qui permettait de faire passer un message, de transmettre un savoir.
Utilisé pour le carnaval le masque cache...
Claude Roche a retracé avec brio des pans de l’histoire des masques.
Chez les incas le masque était considéré comme un dieu vivant... Personne ne devait toucher le masque du soleil...
Les chasseurs de Sibérie utilisaient un masque d’ours pour que l’âme de l’ours qu’ils tuaient ne se retourne pas contre eux...
Il a évoqué les masques guerriers, les masques guérisseurs, les masques initiateurs, et les rites funéraires.
Il a rappelé qu’à l’origine Halloween était un rituel celtique où les enfants masqués étaient chargés de demander aux adultes ce qu’ils avaient fait de leur vie.
Pour lui, c’est quand des formes d’écriture apparurent que le masque a glissé
vers le théâtre.
En quelques mots, il a rappelé que la carnaval correspondait à la renaissance, au renouveau, à une communion avec la nature.
Il a naturellement conté son parcours personnel riche de rencontres passionnantes aux Etats Unis ou en Asie...
Pour conclure, Claude Roche a interprété trois scènes qui permirent au public d’apprécier l’étendue de son talent tant au niveau du Nô japonais ou de la commedia dell’arte...
L’art du masque
Si l’invité de ce vendredi de La Vanaude utilise le masque théâtral à merveille, l’assistance a découvert avec étonnement ces diverses créations qu’il fabrique en concevant d’abord un support en argile sur lequel il dépose du papier trempée dans de la colle de farine...
Il décore ensuite d’une manière très artistique chacune de ses productions...
- Le public intéressé
- Quelques unes des créations
- de Claude ROCHE
- Le public a testé