Sensations écossaises
Apprendre à aimer le grand vent qui convient si bien aux paysages stupéfiants et aux ciels immenses et… qui chasse les midges.
Décerner le titre de champion du monde de pince à linge aux écossais.
Sur certaines petites routes, parlementer avec une moutonne et sa famille, convenir que c’est elle le chef et trouver un arrangement pour passer.
Saluer tous les gens croisés sur les single track road car, chaque fois c’est la courtoisie qui décide du passage.
S’entendre avec des écossais pour espérer que les français battront les anglais au foot.
Avoir l’impression de traverser La Bretagne, les Alpes, l’Auvergne, les Caraïbes et la lune.
Etre partagé entre l’émotion visuelle et le questionnement existentiel devant des pierres dressées.
Déchiffrer les délicates nuances des nombreux aromes cachés dans un whisky.
Avoir dans la tête toutes les photos qu’on n’a pas pu faire.
Ne réussir à photographier que le cul des moutons à tête noire trop farouches et le mufle des vaches à poils longs trop curieuses.
Ajouter des mots nouveaux à son vocabulaire : peat, backpacker, seal, slangevar, wellies… et réanimer l’anglais scolaire qui sommeillait.
Rencontrer des vanoscois écossais et chanter « Vanosc la belle ».
Retrouver les traces de Fin MacLéod (héros de Peter May) sur les îles de Lewis et Harris.
Eprouver un plaisir jubilatoire en mangeant un fish and chips avec les doigts sur un banc public.
Et à la fin du voyage avoir l’impression de partir plutôt que de revenir.
- On the road again
- A bientôt pour un autre périple
- Estéban, Constant et Nathalie, futurs vanoscois d’Ecosse, et en plus ils ont, grâce à Philippe et Danièle, pris de l’avance puisqu’ils connaissent désormais l’hymne vanoscois "C’EST VANOSC LA BELLE"