J’ai reçu en semaine mes cordes de « la » pour le violoncelle. J’ai eu un mal fou à l’accorder, je pense que l’instrument a du mal à s’acclimater à la température et au taux d’hygrométrie…Je vais sans doute me mettre au ukulélé, cela fera plus couleur locale !
Hier nous avons fait la connaissance d’un très bon ami de Jean Michel Mayol, un copain de promo que je côtoyais à Lyon et qui nous a mis en relation. La sauce a tout de suite pris entre nous et nous partons ensemble demain pour le nord-est de l’ile, direction les cascades de Sarraméa…
C’est sans doute une des caractéristiques de la vie en Outre Mer, les petits métros se serrent les coudes entre eux et accueillent très facilement les nouveaux arrivants (nous avons déjà été invité 4 fois depuis notre arrivée).
Ce matin donc, direction l’ilot canard (encore !) que Laure n’a pas eu le temps de contempler. Nous prenons cette fois ci un bateau à fond de verre, ce qui nous permet d’admirer les fonds marins qui relient la cote de l’anse vata à celle de l’ilot.
Mais le plus plaisant est sans nul doute le sentier marin balisé spécial touristes que l’on peut faire avec un simple équipement palmes, masque, tuba (on dit ici PMT). A nous les coraux branchus de toutes les couleurs, les poissons clown et tant d’autres variétés dont je ne connais pas le nom mais qui nous ravissent par leurs couleurs si vives et si variées.
Le soleil est au rendez vous et la mer est limpide, claire et pure : ce n’est pas pour rien que le lagon de Nouvelle Calédonie, le plus grand du monde, est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Nous nous régalons pendant 3 heures de ce spectacle enivrant : Blanche quant à elle se régale de sable et de crème solaire…
L’après midi, petite sieste…Ca y est, je retrouve le rythme africain ! Ici les métros ou les zoreilles, c’est à dire ceux qui viennent de métropole pour un nombre limité d’années, ne sont pas à l’abri de la tropicalisation… Une fois « tropicalisé » un métro a du mal à revenir en métropole et passe d’ile en ile…
Après une sieste réparatrice sous ce soleil de plomb (33 °C – je crois que dans le même temps il fait -10 en Rhône Alpes), nous partons direction la place des cocotiers. Nous ne nous étions encore jamais promenés sur cette place centrale de Nouméa et décidons de palier cette carence.
