Les effets des transformations engagées par les industries pétrolières et gazières, créations de grands canaux pour transporter le matériel nécessaire à l’extraction du pétrole dans le Golfe du Mexique, pose d’oléoducs et gazoducs, modifications des digues sont tout à fait désastreux.
L’agriculture a perdu la fertilité des plaines alluviales, les engrais chimiques sont massivement utilisés. L’eau de mer qui remonte dans les terres détruit la végétation et la faune originelles, ce qui amplifie précisément le phénomène de recul des terres… Outre cette terrible érosion le 7ème delta du monde souffre de pollution pétrolière…
Avec le dérèglement climatique, les prospectivistes craignent que les cyclones tropicaux, du type Katrina, soient plus nombreux ou plus puissants au XXIe siècle,
Les spécialistes précisent qu’ils savent maintenant que l’ensemble de la région du sud-est de la Louisiane est en train de sombrer plus vite que n’importe quel paysage côtier de sa taille sur la planète , et qu’ il faut s’attendre à un bien triste record mondial d’élévation du niveau de la mer dans cette région.
Tel le petit colibri, cher à pierre Rabhi, Monique Verdin, a utilisé ses compétences professionnelles de photographe, pour réaliser un film qui dénonce la situation de destruction d’un exceptionnel écosystème.
Ce film constitue l’occasion d’évoquer à travers le témoignage de sa grand-mère, le lien fort que ses ancêtres avaient tissé avec la nature, qu’ils respectaient profondément et dont ils suivaient le rythme…
Une manière de dire qu’aujourd’hui « les gens sont à genoux, ils ont perdu la connexion à la terre »…
Monique a eu la chance de présenter son film à Washington. Des associations l’ont repérée et l’ont invitée à participer à Paris à l’événement planétaire de la COP 21.
Avant de se rendre dans la capitale, Monique est allée à la rencontre des élèves des deux écoles du village. Son film sera disponible à la bibliothèque municipale « L’élan ».
Merci « au Colibri » de Louisiane d’avoir fait le crochet à Vanosc où elle n’a pas manqué de découvrir le musée du car et le pôle de lutherie et merci à Marie-Françoise Crouch d’avoir organisé cette rencontre et d’avoir traduit les paroles de Monique.
A noter que dans quelques mois Marie-Françoise qui s’intéresse à l’histoire du peuple Houma depuis de nombreuses années, reviendra à un vendredi de La Vanaude pour en parler.
- ...qui reviendra dans quelques moois parler du peuple Houma
- Monique à la Vanaude...
- ...avant la COP 21
- Monique Verdin au musée du car de Vanosc
- Au volant du P32 Citroën Besset
- Monique Verdin a découvert l’atelier de lutherie de Feng et Bruno...
- ...avec intérêt.