Pour le dernier Vendredi de La Vanaude d’une saison bien remplie, Claude Didier a fait partager sa passion pour le Palais Idéal classé en 1969 sur directives forte du ministre de la Culture André Malraux.
Selon l’ancien journaliste trois faits marquants éclairent la compréhension de l’oeuvre.
1) L’école
Né en 1836 à Charmes-sur-l’Herbasse, Joseph-Ferdinand Cheval a bénéficié d’un instituteur exceptionnel à l’époque des lois Guizot.
2) La culture humaniste des Francs Maçons
Après le décès de ses parents J-F Cheval a eu son oncle maternel Joseph Burel, comme curateur. Cet oncle exerçait la profession de boulanger à Valence et était membre de la loge "l’Humanité de la Drôme". En outre, le facteur se liera avec la famille Cadier dont l’un des membres était cuisinier à Stockh.olm et également franc-maçon.
3) Lecture du "Magasin Pittoresque"
La bibliothèque du facteur de Hauterives comptait de nombreux exemplaires de ce que l’on appellerait aujourd’hui un périodique d’informations générales, "le Magasin Pittoresque" fondé par un avocat imprégné des idées défendues par le saint-simonisme, comme celle d’une répartition équitable des richesses.
A la lumière de ces trois éléments Claude Didier a ensuite livré son interprétation, images à l’appui, de l’oeuvre de J-F Cheval.
Lors des prochaines journées du patrimoine,en septembre 2012, les responsables du Palais Idéal, l’ont de nouveau invité, à, présenter ses recherches et hypothèses.
La passion fil rouge des vendredis de La Vanaude, était bien au rendez-vous de cette soirée.