Après avoir dressé un historique des lavandières en passant par les buanderies, l’intervenant est entré dans le vif du sujet en présentant les questions que se posent les créateurs de toute nouvelle blanchisserie.
Les paramètres sont nombreux pour parvenir au résultat final un linge impeccable répondant aux exigences du monde hospitalier.
René Reynaud s’appuya ensuite sur un film tourné dans la blanchisserie stéphanoise. La technique robotisée est impressionnante.
Les machines et l’ensemble des équipements se doivent, bien entendu, de répondre aux règles d’hygiène, de sécurité, aux normes environnementales et aux impératifs de production (qualité, délai, ...).
Le personnel est appelé à tourner sur différents postes pour éviter la lassitude. Les opérations effectuées en blanchisserie industrielle sont la réception, le tri, le lavage, le séchage, le pliage, l’ensachage et la réexpédition du linge. L’emploi ne nécessite pas de qualification particulière mais demande donc une certaine polyvalence.
Arlette Francomme et ses anciennes collègues de la blanchisserie du Centre Hospitalier d’Annonay, Ghislaine Dandrieux et Evelyne Duchamp ont-elles aussi évoqué leur activité avec un grand intérêt.
Blanchisserie de St Etienne en quelques chiffres clés :
consommation d’eau 5 litres /kg de linge
80.000 articles traités par jour
20 tonnes de linge par jour
89 équivalents temps plein (ETP)
Amplitude horaire de production 8h30
7 établissements adhérents représentant 4765 lits et 5 clients extérieurs
430 points de livraisons
Les vêtements des résidents sont repérés par code à barres 2D et traités sur un deuxième site de production spécialisé situé à ST-Rambert – 1 tonne par jour – les vêtements sont restitués pliés et sous plastique au nom de chaque résident – (1230 patients actuellement) -
- Un temps bien lointain, à l’époque des lavandières
- Le tunnel : une succession de machine à laver....
- Repas d’acceuil à la taverne du charron